La Fondation Petrovic Njegos en collaboration avec le Centre pour les
droits des femmes à Podgorica, l’organisation française Planète Enfants
et l’organisation internationale GIP international met en œuvre le
projet « Fournir un soutien juridique et psychologique aux femmes
victimes de violence » et mène une formation de couture et d’imprimerie
en faveur de ces victimes.
Le but de ce projet est de créer les conditions d’une réintégration des
femmes victimes de la violence conjugale, ainsi que de fournir une
assistance juridique et un soutien à leur autonomisation économique et à
surmonter le traumatisme psychologique.
Les bénéficiaires directs de ce projet sont les femmes qui sont victimes de violence conjugale, hébergées dans les centres destinés aux victimes de cette forme de violence, et elles sont bénéficiaires de la prestation du Centre pour les droits des femmes : 50-70 femmes usagères de services de conseil, de l’assistance de personnes de confiance, d’une aide juridique et d’une représentation juridique – 10 femmes qui suivent des ateliers de couture durant six mois – 20 femmes qui sont dans des groupes d’entraide.
Les bénéficiaires indirects de ce projet sont les femmes victimes de violence qui ne sont pas directement impliqués dans le programme, mais qu’il est possible de sensibiliser à la violence contre les femmes par les brochures informatives distribuées lors du déroulement de l’atelier.
L’assistance juridique gratuite hebdomadaire pour les femmes victimes de la violence conjugale, l’une des trois composantes du programme conjoint, à commencé à être mise en oeuvre en tant que service en janvier 2014 alors que les formations en vue de renforcer la réintégration des femmes victimes de la violence et les groupes d’entraide avec l’assistance psychologique ont commencé en février de cette année.
La durée prévue du projet est de six mois et la mise en œuvre se déroule jusqu’à la fin de juin dans le Centre pour les droits des femmes. Les groupes d’entraide et l’assistance juridique gratuite sont mis en œuvre au cours du programme régulier au Centre pour les droits des femmes à Podgorica.